ISRAEL ET LA QUESTION JUIVE

Si vous n’y croyez pas c’est le moment d’ouvrir les yeux. Les bouleversements dans les pays arabes accoucheront peut-être d’une nouvelle forme de libe

En savoir plus
22,00 €
Quantité

 

Expédition sous 2 à 3 jours sous réserve de disponibilité

 

Paiement 100% sécurisé

Si vous n’y croyez pas c’est le moment d’ouvrir les yeux. Les bouleversements dans les pays arabes accoucheront peut-être d’une nouvelle forme de liberté, mais déjà une forme nouvelle de lutte contre l’État juif a bien été imaginée : ce sera l’appel au boycott contre l’« apartheid » israélien et la stratégie de l’isolement diplomatique avec un déferlement d’« indignés » et de provocations sur chacune de ses « frontières ». Ce sera un 9/11 à l’envers : avec beaucoup de martyrs. « Antisionistes de tous les pays, unissez-vous ! » Le conflit israélo-palestinien paraît plus vaste et oppose à des « criminels professionnels » la multitude intrépide des innocents mobilisés. Car s’affirmer « pour la Palestine » c’est se placer dans le camp du Bien : « il n’y a pas de cause plus émouvante », et la vraie religion communiste c’est la lutte finale contre ce dernier racisme : au XXIe siècle le monde sera sans le sionisme. Car comment faire la paix avec cet État supposé raciste, dominateur, intrinsèquement pervers, Israël, et comment faire entendre raison à ce peuple à la nuque raide, qui s’arroge le droit, « sûr de lui-même », au retour seul ? Comment détruire le sionisme sans éliminer tous les sionistes et abolir leur rêve d’une souveraineté juive sur la sainte terre ? « Nous avons libéré la bande de Gaza, mais avons-nous reconnu Israël ? » demande le Hamas, et on connaît la réponse : « pour les Palestiniens la mort est devenue une industrie… » Déjà la Shoah n’est plus qu’un mince rempart idéologique, qui paraît avoir été un mythe odieusement fabriqué pour effacer la mémoire de la Naqba. « Tout redevient possible, tout recommence », et devant la seule nouveauté de l’histoire les « indignés » déjà ne s’émeuvent plus. Dans ce livre magistral, Taguieff donne la leçon ultime : celle qui permet une dernière fois de reprendre ses esprit. Philosophe, politologue et historien des idées, Pierre-André Taguieff, né à Paris en 1946, est directeur de recherche au CNRS, rattaché au Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF, Paris). Il a enseigné à l’Institut d’études politiques de Paris (histoire des idées politiques, pensée politique) de 1985 à 2005. Ses domaines de recherche vont du racisme et de l’antisémitisme au nationalisme, au populisme et à l’eugénisme. Il a aussi publié des études sur l’idée républicaine et le devenir de la démocratie, les problèmes posés par le multiculturalisme et le communautarisme, la question du pluralisme, les interprétations de l’histoire, l’idée de progrès, la bioéthique et le mythe du complot mondial. Il collabore à de nombreuses revues, françaises et étrangères, et a participé à de nombreux ouvrages collectifs, dans diverses langues. Il a dirigé plusieurs ouvrages. Parmi les nombreux livres qu’il a publiés (une trentaine, certains traduits en langues étrangères), on peut citer : La Force du préjugé (Gallimard, 1990), Le Racisme (Flammarion, 1997), L’Effacement de l’avenir (Galilée, 2000), Les Protocoles des Sages de Sion (Berg International/Fayard, 2004), _ L’Imaginaire du complot mondial (Mille et une nuits, 2006), L’Illusion populiste (Flammarion, 2007), La Judéophobie des Modernes (Odile Jacob, 2008).

Référence
9782912833242
Auteur
Taguieff Pierre-andre
Editeur
Les provinciales
Pages
282
Format
14x19
Reliure
Broché
Date de parution
24/6/2011
ISBN
9782912833242

Nous vous suggérons aussi