Par sa volonté d'être le «Centre de l'Union» entre les hommes, mais aussi par sa symbolique fondée sur le modèle du Temple de Salomon ou par les hébraïsmes qui foisonnent dans ses rituels, la franc-maçonnerie ne pouvait qu'entrer en sympathie naturelle avec le monde du judaïsme. Pourtant, les premiers francs-maçons, protestants ou catholiques, n'ont pas accepté immédiatement d'initier des «frères» juifs dans leurs loges. Et les trois siècles d'histoire de la maçonnerie ne sont pas vierges de tout préjugé antisémite, notamment en Allemagne.
Auteur
Nefontaine Luc / Schreiber Jean-philippe
Date de parution
9/1/2000