LA PHILOSOPHIE DEVANT LA SHOAH
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LA PHILOSOPHIE DEVANT LA SHOAH

A l'heure des bilans sur le siècle passé, face à la propagande négationniste, dans une Europe investie de nouveau par des partis d'extrême droite se r
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A l'heure des bilans sur le siècle passé, face à la propagande négationniste, dans une Europe investie de nouveau par des partis d'extrême droite se réclamant ouvertement du nazisme et du fascisme, «Philosophie», dans un dossier spécial, a souhaité interroger quelques philosophes contemporains dont l'œuvre a porté plus particulièrement sur des questions liées à l'histoire, à l'éthique ou à la politique, sur les liens qu'entretient leur pensée avec l'événement de la Shoah. Quelles sont, à leurs yeux, les conséquences de cet événement non seulement pour la formulation de ces questions particulières, mais encore pour l'exercice même de l'activité philosophique ? «Face à la Shoah, la philosophie est confrontée à un événement qui à la fois illustre à l'extrême le meurtre, cette mort que l'homme inflige à l'homme, et s'inscrit hors des échelles de la criminalité ordinaire, dans cette région du mal que Nabert dénommait l'injustifiable» : ainsi commence le texte de Paul Ricœur. L'auteur s'y interroge sur la différence et sur la convergence des trois modalités principales de jugement que l'on peut appliquer à cet événement ; le jugement pénal, historique et littéraire, et sur la manière dont la philosophie peut tenter de les articuler les unes aux autres. Dans son article, Alain Renaut aborde la notion de «crime contre l'humanité», telle qu'elle a été élaborée par le tribunal international militaire de Nuremberg lors des procès des criminels nazis de 1945 et 1946. Il montre la complexité juridique de cette notion et étudie les rapports qu'elle entretient avec celle de «droits de l'homme» élaborée par les Lumières. Il pose ainsi la question de savoir quel concept d'«humain» sous-tend la notion de «droit humanitaire». Cette dernière peut-elle résister aux critiques contemporaines adressées à l'humanisme ? Dans quelle mesure l'expérience de la déshumanisation propre à l'univers concentrationnaire nazi oblige-t-elle à reposer la question du fondement de la communauté humaine ? Dans son texte, Myriam Revault d'Allonnes s'interroge sur la défection du sensus communis entendu comme condition de possibilité du partage de l'expérience et sur l'exemplaire singularité de la Shoah. Ce dossier thématique est suivi de la traduction d'un texte d'Al Fârâbî consacré à Platon et du commentaire détaillé que lui consacre Leo Strauss. Claude Romano
Référence
270731723
Auteur
Collectif
Editeur
Minuit
Pages
95 p.
Format
22 x 14 cm
Reliure
Broché
Date de parution
9/8/2000
ISBN
2707317233

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